Constitution du 4 octobre 1958

Sur la constitution

Entrée en vigueur : 5 octobre 1958
Dernière modification : 10 mars 2024

Commentaires+500


Village Justice · 10 mai 2024

Si la question se repose de nouveau avec la composition actuelle du Parlement, il serait peu probable qu'intervienne une saisine institutionnelle du Conseil Constitutionnel via l'article 61 de la Constitution. A contrario, l'éventualité d'une saisine par QPC est plus probable par exemple via un organe de presse, afin d'interroger le Conseil sur la compatibilité d'un allongement de cette prescription avec le principe à valeur constitutionnelle de la liberté de la presse ou encore la liberté d'expression.

 

Roseline Letteron · Liberté, Libertés chéries · 10 mai 2024

C'est un principe politique, qui est inscrit à l'article premier de la Constitution, et qui est régi par une loi. Laquelle, dans son article 2, dit l'essentiel, en une phrase simple : "L'État ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte". L'État ne reconnaît aucun culte. La neutralité religieuse en France, ce n'est pas une neutralité« bienveillante» ou« inclusive» qui, à l'image de la conception anglo-saxonne de la séparation des cultes et de l'État, reconnaît toutes les religions, mais une neutralité en quelque sorte «athée», qui n'en reconnaît aucune.

 

jprosen.blog.lemonde.fr · 9 mai 2024

YVES HERMAN / REUTERS Après des années de tractations politiques, le Parlement fédéral belge a adopté, dans la nuit du 2 au 3 mai, l'inscription du « bien-être animal » dans la Constitution. […] Sans attendre l'inscription dans la Constitution, la région wallonne avait ainsi déjà mis en place un code du bien-être animal, en 2018. Celui-ci rend par exemple obligatoire l'obtention d'un « permis de détention des animaux », interdit la vente d'animaux sur les marchés ainsi que l'abattage sans étourdissement et l'élevage pour la production de fourrure.

 

Décisions+500


1Tribunal administratif de Melun, 15 février 2011, n° 0905571

Rejet — 

[…] et qui soutient en outre que les communes de Boulogne-Billancourt et du Kremlin-Bicêtre sont économiquement analogues, dès lors que, malgré leur différence de taille, elles font partie de la même agglomération que constitue la petite couronne parisienne ; que la circonstance que le local n° 57 de Boulogne-Billancourt correspond à un hôtel de préfecture ne fait pas obstacle à ce qu'il soit retenu comme terme de comparaison pour évaluer un hôtel de chaîne, les différences de confort et d'équipement qui existent entre l'un et l'autre pouvant être prises en compte en application des dispositions de l'article 324 AA de l'annexe III au code général des impôts ;

 

2Cour administrative d'appel de Paris, 2e chambre, du 2 mars 2000, 98PA00750, inédit au recueil Lebon

Rejet — 

[…] Considérant, en premier lieu, que si la société INHOTEL fait valoir que les conditions d'application des dispositions précitées de l'article 721 du code général des impôts relèvent du domaine de la loi au sens de l'article 34 de la Constitution, il résulte des termes mêmes dudit article 721 que le législateur a renvoyé au pouvoir réglementaire le soin de préciser les conditions de son application ;

 

3Cour d'appel de Nouméa, 12 novembre 2007, 07/36

Infirmation partielle — 

[…] Or cette ordonnance prise en application de l'article 92 de la constitution du 4 octobre 1958 relèverait de la 3eme catégorie, c'est-à-dire des textes législatifs qui font, par leur objet même exception au principe de spécialité législative et serait applicable de plein droit en raison de la généralité de son objet en Nouvelle-Calédonie tandis que la loi du 5 juillet 1985 n'aurait pas un tel caractère de souveraineté puisqu'a été prise une ordonnance d'applicabilité de cette loi, à savoir celle de 1992.

 

Documents parlementaires291

En France, la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse est aujourd'hui garantie par la loi. Depuis la loi fondatrice du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse, le législateur a pleinement pris ses responsabilités, comme l'y invitait Simone Veil dans son discours à l'Assemblée nationale, le 26 novembre 1974. Très récemment encore, avec la loi du 2 mars 2022 qui a élargi et conforté l'accès à l'interruption volontaire de grossesse, le Parlement a ajusté l'équilibre nécessaire en veillant, comme le disait Simone Veil, à apporter « à ce … 

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